En France, moins d’un diplômé de BTS sur deux choisit d’entrer directement dans la vie active. Certains établissements imposent pourtant des quotas restrictifs à l’entrée en licence professionnelle pour les titulaires de BTS. D’autres cursus, plus sélectifs, intègrent chaque année un nombre croissant de profils issus de cette filière technique.Les possibilités de poursuite d’études après un BTS en électronique ne se limitent plus aux parcours classiques. Certaines formations hybrides et passerelles ignorées facilitent des spécialisations inattendues ou des évolutions rapides vers des secteurs porteurs.
Plan de l'article
Après un BTS électrotechnique, un monde d’opportunités s’ouvre à vous
Avec un bts electrotechnique en poche, le champ des possibles s’élargit nettement. Beaucoup de titulaires bts ressentent le besoin de consolider leurs compétences avant de s’engager dans la vie active. Ces dernières années, l’offre de formations après le bac a gagné en diversité, permettant à chacun de dessiner une trajectoire adaptée à ses objectifs.
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La licence professionnelle fait figure de choix plébiscité. Elle renforce de façon concrète les compétences en gestion de systèmes et réseaux, en maintenance industrielle ou organisation des automatismes. Les outils numériques et les services informatiques sont devenus des incontournables, multipliant les débouchés. Selon les options, un diplômé niveau bac se positionne pour des postes variés, du technicien supérieur à l’assistant ingénieur.
Voici les principales orientations possibles à l’issue d’un BTS :
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- Licence pro en électronique ou informatique : pour acquérir rapidement une spécialisation qui ouvre les portes de l’emploi.
- Bachelor : un cursus sur trois ans souvent valorisé par une dimension internationale ou des doubles compétences recherchées sur le marché.
- École d’ingénieurs : accès sur dossier ou concours, mais parcours exigeant à la clef.
La diversité de ces options reflète l’évolution rapide de l’industrie. L’informatique appliquée au secteur industriel, la montée en puissance des réseaux, des automatismes et la participation à des projets de services informatiques élargissent radicalement le champ des métiers. Les débouchés après bts dépassent largement l’électronique pure. Choisir une école ou une spécialisation en informatique donne accès à des univers en pénurie de profils polyvalents capables de jongler entre systèmes techniques et monde digital.
Quels cursus choisir pour approfondir ses compétences ?
Après un bts systèmes numériques, l’heure n’est plus à l’hésitation : la sélection d’un cursus construit autour des nouveaux défis numériques s’impose. Se spécialiser dans l’informatique réseaux attire ceux qui visent les métiers de la sécurité, de l’administration et du pilotage des systèmes connectés. Les parcours bts sio option SISR (solutions d’infrastructure, systèmes et réseaux) ou SLAM (solutions logicielles et applications métiers) mènent droit à des fonctions recherchées en entreprise ou dans les collectivités.
À la suite d’un bts ciel, de nombreux étudiants font le choix de la cybersécurité informatique réseaux. La demande explose pour des talents capables de préserver les données et d’intervenir lors d’incidents sensibles. Les offres d’administrateur systèmes réseaux ou de technicien en sécurité continuent de grimper. S’engager dans une licence professionnelle, un bachelor ou un master universitaire permet d’aller plus loin sur le plan technique, souvent grâce à l’alternance ou des missions longues en entreprise.
Voici les cursus le plus souvent retenus à l’issue d’un BTS axé informatique ou électronique :
- Bts métiers informatiques : renforcer ses connaissances de base et progresser vers la spécialisation souhaitée.
- Licence professionnelle systèmes numériques : une transition rapide vers l’emploi tout en ciblant un secteur précis.
- Bachelor informatique réseaux : trois années structurantes pour monter en expertise et viser, par exemple, des carrières à l’international.
Le foisonnement des parcours après bts sio ou après bts ciel dynamise l’apparition de profils capables d’embrasser toute la chaîne numérique. Que ce soit dans l’industrie, les télécoms ou les services informatiques, la popularité de ces profils s’explique par la variété des compétences acquises et la dimension concrète de leur parcours.
Licence pro, bachelor, école d’ingénieurs : zoom sur les parcours accessibles
Les détenteurs d’un bts systèmes numériques disposent aujourd’hui de véritables passerelles, reflet d’un secteur en mutation constante. La licence professionnelle reste une valeur sûre pour qui cherche à se spécialiser en une année et accéder rapidement au monde du travail. Très présentes, les formules en alternance permettent de décrocher des postes de technicien supérieur, administrateur systèmes réseaux ou d’accéder aux métiers de la cybersécurité. Les universités et IUT enrichissent sans cesse leurs filières, misant sur des approches pratiques et l’immersion en entreprise.
Le bachelor se distingue par sa souplesse et ses trois années qui conjuguent technique poussée et gestion de projet. C’est l’une des pistes privilégiées pour ceux qui veulent garder la main sur plusieurs types de missions en services informatiques ou dans l’univers des réseaux électroniques. De plus en plus d’écoles proposent aussi une ouverture à l’international, idéale pour élargir ses horizons professionnels.
Côté ambitions, l’école d’ingénieurs incarne la voie royale pour viser la conception, la recherche ou la gestion de projets complexes. L’admission, sélective, valorise la motivation et les dossiers solides. Plusieurs écoles accueillent aujourd’hui les titulaires de bts sio ou les diplômés d’un bac systèmes numériques par le biais d’admissions parallèles ou de cycles préparatoires. Ce parcours propulse vers de hautes responsabilités, du développement de systèmes embarqués à la gestion d’infrastructures critiques.
Ressources et conseils pratiques pour bien s’orienter dans la suite de ses études
Cartographier les parcours avec méthode
Pour avancer sereinement après un bts en électronique, mieux vaut disposer d’une vue nette sur l’offre actuelle de filières. Explorer les sites des universités, IUT ou écoles d’ingénieurs s’avère payant : chaque établissement détaille ses critères d’admission et les retours d’intégration de ses étudiants. Les centres de formation d’apprentis (CFA) offrent aussi des alternatives en alternance, au plus près de la réalité des entreprises de l’électronique et, de plus en plus, des services informatiques.
Parmi les ressources vraiment utiles, plusieurs pistes se dessinent :
- Les retours d’anciens élèves ou de jeunes professionnels, précieux pour évaluer la pertinence d’un cursus.
- Les publications des fédérations professionnelles qui suivent les évolutions du secteur industriel ou technique.
- Les recrutements dans les grands corps techniques, qui proposent régulièrement des dispositifs à destination des diplômés BTS avec accompagnement professionnel.
Avancer par étapes, s’appuyer sur le réseau
Pour affiner ses choix, multiplier les rencontres fait la différence : échanger avec des anciens, se rendre aux journées portes ouvertes, s’informer auprès de forums ou associations spécialisées. Ces initiatives dévoilent bien souvent des réalités de terrain et des options parfois méconnues. En lycée, en université ou dans un centre de formation, les conseillers d’orientation aident à bâtir un projet cohérent, adapté au secteur et aligné avec le marché de l’emploi en France.
Au bout du compte, l’idée est de rapprocher son ambition, son profil, et les besoins des entreprises. Les multiples parcours, via alternance ou formation continue, permettent de façonner une trajectoire sur mesure. En combinant l’électronique, l’informatique et les services informatiques, de nouveaux profils émergent et s’installent en première ligne là où l’innovation progresse.
À chacun d’esquisser la suite de son parcours post-BTS en électronique selon ses envies et sa curiosité, avec la conviction que la technique bien maîtrisée reste le meilleur passeport vers demain.
