L’assurance emprunteur est généralement un élément très déterminant de votre crédit immobilier. Bien que non obligatoire d’un point de vue légal, l’assurance emprunteur est systématiquement exigée par les banques pour garantir la bonne fin du crédit en cas d’aléas de la vie. De nos jours, accéder à l’emprunt immobilier est devenu très compliqué avec la remontée des taux d’intérêt ainsi que la problématique de l’usure. Vous souhaitez savoir comment choisir l’assurance adéquate pour votre prêt ? Trouvez dans cet article, tout ce que vous devez savoir sur l’assurance emprunteur et comment procéder pour avoir l’assurance adéquate.
Plan de l'article
L’assurance emprunteur : quelles sont les différentes garanties proposées par les assureurs ?
Tout d’abord, lorsque l’on souscrit à un prêt immobilier, l’emprunteur ou la caution sont invités à souscrire une assurance de prêt. En effet, la formule de base permet de couvrir le décès de l’assuré ou de la caution. Dans ce cas de figure, la banque va particulièrement percevoir un capital équivalent au montant du prêt restant dû.
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Ainsi, le bien sera alors libéré de tout engagement financier et de là, la banque sera totalement désintéressée. C’est une assurance qui peut souscrire jusqu’au 85 ans de l’assuré. De même, l’assuré aura également la possibilité de s’assurer contre :
La perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA), ou l’invalidité (INV)
Dans ce cas-ci, l’état de santé de l’assuré est assez dégradé de telle sorte qu’il ne puisse plus accomplir les gestes de la vie courante sans l’assistance d’un tiers. En effet, cet état n’ayant très souvent pas vocation à s’améliorer, l’assureur remboursera directement le capital restant dû au moment où l’état de santé de l’assuré médicalement constaté. La perte totale et irréversible couvre en général jusqu’à l’âge de 65 ans.
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L’invalidité permanente partielle (IPP) ou l’invalidité permanente totale (IPT)
Dans ce cas, l’état de l’assuré n’est pas aussi très grave que dans le cas PTIA. Néanmoins, il conserve des séquelles qui l’empêchent de retrouver particulièrement une activité professionnelle constante (IPP), voire tout simplement qui l’empêche de travailler (IPT). Selon ce cas, l’assuré rembourse totalement ou partiellement les différentes mensualités du prêt.
Ce dernier n’intervient pas en capital. Sachez que cette assurance couvre uniquement les personnes en activité professionnelle sauf de très rare cas. Elle couvre jusqu’à l’âge de 65ans ou jusqu’à l’âge de la retraite.
L’incapacité temporaire de travail
Sachez que ce cas de figure est en général moins grave puisque l’assuré ou la caution est temporairement dans l’impossibilité de travailler. Cela veut dire qu’il subit un arrêt de travail dû à une maladie, un accident ou tout autre raison l’empêchant de travailler. C’est une garantie qui est en générale assortie d’une franchise. Cette dernière devra donc se passer 15 jours, 30 jours, 60 jours, ou également 180jours d’arrêt de travail continue avant que l’indemnisation fonctionne.
De ce fait, les mensualités sont alors prises en charge par l’assurance et ce jusqu’à ce que l’assuré puisse reprendre le travail. Vous devez savoir que les mensualités ne sont pas avancées mais bien versées à fonds perdus par la compagnie d’assurance.
Quelles sont les différentes restrictions ?
Sachez que le métier de l’assureur est de calculer un risque et ainsi d’accepter le couvrir moyennant le paiement d’une prime. En effet, cette prime reflète le niveau de risques. De ce fait, l’assureur avant d’effectuer la tarification va demander : l’âge, le tabagisme, la profession, le statut professionnel, la pratique sportive et enfin l’existence des problèmes médicaux antérieurement constatés.