Ultra-riches : comment s’habillent-ils ? Conseils et tendances

Groupe élégant dans un dressing lumineux et luxueux

Un pull qui a vu trois générations, un blazer coupé dans la même étoffe qu’il y a vingt ans, et surtout, pas une trace de logo flamboyant à l’horizon. Les ultra-riches ne se plient pas au jeu des tendances tapageuses. Chez eux, l’élégance se glisse dans la matière, se devine dans la coupe, et s’incarne dans des vêtements parfois patinés par le temps. Quelques maisons d’exception, inconnues du grand public, habillent ces familles depuis des décennies. Ici, la discrétion règne en maître. Un écart de style ? Il n’appelle jamais de remarque, juste un regard qui en dit long.

Pourquoi le style old money fascine autant aujourd’hui ?

Le style old money ne se soucie pas des modes qui passent. Il se tient à l’écart des excès, préférant ce que l’on nomme le luxe discret ou quiet luxury. Ce courant attire par son refus de l’ostentation :

  • costumes coupés sur mesure,
  • blazers en laine froide soigneusement choisis,
  • pulls en cachemire doux,
  • robes épurées,
  • mocassins en cuir patiné.

Tout est pensé pour durer. Les matières choisies sont nobles, les lignes traversent les saisons sans perdre de leur force. Rien ne cherche à briller, tout parle à voix basse.

La richesse s’affiche désormais subtilement. Dans une période où la situation économique négative pèse sur l’ambiance, on se tourne vers des valeurs qui rassurent : traditions familiales, transmission, succession. Le style old money se présente comme un repère stable, une alternative à la frénésie de la mode, un ancrage rassurant.

Le prestige des grandes familles joue aussi dans ce magnétisme. Quand la famille royale britannique ou certains cercles européens perpétuent une élégance old money, chaque détail prend du poids. Coco Chanel résumait l’esprit : la simplicité comme sommet du raffinement. Ce que l’on appelle aujourd’hui le stealth wealth attire ceux qui se lassent du clinquant, en quête d’une mode qui traverse les âges sans se démoder.

  • Des coupes nettes, jamais surchargées.
  • Une palette retenue : beige, marine, gris, blanc cassé.
  • Un seul mot d’ordre : la qualité au-dessus de tout.

Ce style old money devient alors une posture, un refus des modes passagères, une façon d’affirmer son goût par la retenue.

Reconnaître les codes vestimentaires des ultra-riches : sobriété, matières et détails qui font la différence

Chez les ultra-riches, chaque choix vestimentaire répond à une exigence : cultiver la sobriété. Les couleurs sont classiques, bleu marine, beige, anthracite, blanc cassé, et jamais criardes. La coupe épouse les formes sans jamais les contraindre. Le vêtement ajusté ne se montre pas, il valorise la personne sans attirer l’attention. Tout respire la sophistication dans la discrétion.

À titre d’exemple, un blazer en laine froide ou un pull en cachemire ne doivent rien au hasard. Une robe droite taillée dans une soie ou un coton égyptien, voilà qui signe une esthétique où seule la qualité compte. On reconnaît l’excellence au toucher : le lin dense, un cuir pleine fleur, tout est dans la sensation. Les mocassins en cuir patiné parachèvent une silhouette sûre d’elle, sans ostentation.

Les détails sont soignés au point d’en devenir invisibles : boutons cousus à la main, doublures discrètes, coutures fines, absence totale de logo. Les accessoires suivent la même ligne : une montre d’atelier, une ceinture en veau grainé, une pochette de soie unie. Les ultra-riches préfèrent l’intemporalité à la nouveauté éphémère.

  • Matières naturelles triées sur le volet : laine vierge, cachemire, coton bio, lin.
  • Palette sobre, nuances profondes et raffinées.
  • Coupes sur mesure, tombé parfait.

La mode old money se distingue par sa discrétion, son confort, et cette qualité invisible que seuls les initiés savent reconnaître. Ici, l’expression passe par la maîtrise, jamais par la démonstration.

Comment s’inspirer du look old money au quotidien, sans tomber dans le cliché ?

Adopter le look old money ne signifie pas se déguiser. Il s’agit de trouver l’équilibre : choisir des vêtements à la coupe ajustée, miser sur des matières nobles, et composer un vestiaire cohérent, personnel. L’idée n’est pas d’accumuler des pièces siglées, mais de privilégier la qualité et le savoir-faire.

Quelques vêtements suffisent à transmettre cette élégance old money : un pull en cachemire, un blazer en laine, une chemise en popeline ou un pantalon bien coupé. Ce style se lit dans la discrétion : finitions soignées, étoffes denses, rien d’ostentatoire.

Prenez garde à la palette : les couleurs classiques, bleu marine, blanc cassé, beige, gris, dominent. Les contrastes trop marqués ou les motifs tapageurs n’ont pas leur place. L’harmonie des teintes, la subtilité des associations, voilà le vrai raffinement.

  • Misez sur des mocassins en cuir sobres plutôt que sur des baskets voyantes.
  • Constituez un socle de pièces intemporelles : blazer, trench, robe droite, pull en maille fine.
  • Préférez la qualité de fabrication à la quantité d’achats.

L’accessoirisation reste mesurée. Une montre discrète, une ceinture en cuir pleine fleur, une pochette unie : chaque détail a son rôle, mais rien ne doit voler la vedette. Cette allure élégante, toute en retenue, permet de s’approprier l’esthétique old money sans jamais tomber dans la caricature.

Homme et femme en haute couture descendant un escalier en marbre

Marques, accessoires et pièges à éviter pour un style luxe discret vraiment réussi

Le luxe discret s’invite dans le quotidien des ultra-riches avec une absence totale de tapage. Les connaisseurs se tournent vers des marques old money qui cultivent la discrétion et l’excellence :

  • Loro Piana se distingue par ses laines et cachemires d’exception ;
  • Ralph Lauren propose un style américain classique, élégant, sans excès.

La sophistication s’incarne dans le choix du sur-mesure : tailleurs, chemises, pantalons, issus d’ateliers confidentiels, loin du tumulte des grandes enseignes.

L’objectif : miser sur la durée. Mieux vaut investir dans un pull cachemire ou un blazer à la coupe nette que dans un vêtement à logo visible. Côté accessoires, le choix fait toute la différence : une montre mécanique transmise ou provenant d’un horloger indépendant, des mocassins en cuir, une ceinture fine en veau grainé. C’est là que s’exprime l’esprit quiet luxury, loin de toute démonstration.

Certains pièges restent à éviter. Trop de marques visibles, l’accumulation de pièces “statement”, ou une touche de bling-bling ruinent l’équilibre du style. Prenez exemple sur Mark Zuckerberg : sobriété étudiée, matières irréprochables, refus du clinquant. Le luxe discret repose sur trois piliers : qualité, durabilité, élégance, jamais sur la nouveauté tapageuse.

  • Faites confiance à des maisons discrètes ou à des artisans pour des pièces uniques.
  • Optez pour des matières naturelles sélectionnées : laine, cuir, coton, cachemire.
  • Laissez de côté tout ce qui cherche à montrer la richesse plutôt qu’à la suggérer.

Le vestiaire des ultra-riches, c’est la promesse de traverser les époques sans craindre le ridicule ni la lassitude. Les vêtements s’effacent, mais la présence reste. À chacun d’y trouver sa propre allure, en silence, loin des projecteurs.